RÉSUMÉ :
Source : [ADN, icotaku et nautiljon]
Basé sur le manga Mayonaka no Occult Koumuin de Youko Tamotsu.
Miyako Arata est un fonctionnaire tout nouvellement affecté au Service des Contrats Nocturnes. Il existe dans chacun des 23 arrondissements de Tokyo un service qui s’occupe des litiges paranormaux et des accidents liés aux événements occultes. Arata est le seul humain capable de comprendre les langages non-humains, pouvoir qui rappelle celui d’un certain occultiste très célèbre…
ÉPISODES :
OAV
Trailer :
DESSIN (5/10)
L’animation laisse un peu trop souvent à mon goût à désirer, il n’y a rien de transcendant dans les plans et les expressions des personnages. Et puis…Cerbère est dégueulasse.
Les couleurs sont simplistes. J’espérais quelque chose qui pète plus puisque que c’est dans une ambiance surnaturelle. Quelque chose avec des lumières et ombres complètement craqué avec effets impossibles. Quand on regarde l’opening les couleurs sont fadouilles mais au moins il y a de la recherche, ce qui n’apparaît pas dans l’anime. Mais c’est sans doute trop demandé pour le budget haha.
NARRATION (5/10)
On tombe sur un Men In Black oriental avec quelques peu d’occidental, avec pour personnage principal un nouveau venu au département qui se charge de ces affaires. Il apporte un plus qui change toute la donne puisque Arata Miyako à l’oreille de sable. Cette faculté unique à sa famille de pouvoir entendre et comprendre les ‘Autres’. Il aura à ses cotés un scientifique fou aux traits androgynes du nom de Theo et Kyoichi, un ex-hôte porté sur l’alcool et les femmes pour les superviser. Ensemble le petit trio va résoudre des mystères. #MartinMystère
Dès le premier épisodes on apprend que Arata, détenteur de l’oreille de sable est un descendant de Abe no Seimei, un homme qui avait la faculté de comprendre les Autres. Une des premières questions que je me suis posée c’est bien « Qui est cet Abe no Seimei ? »
Comment a-t-il fait pour copiner avec le dieu des calamités ? Je n’aurai jamais la réponse.
…
Certaines raisons sont donnée, mais il y a des parts tirées par les cheveux.
De la Chine au Japon oké, en passant par tout les pays asiatiques, sauf l’Inde qui a un panthéon à part. Je comprend aussi que le Coyote veuille voyager, mais il est quand même loin des origines aztèques.
Que ce soit les Anges qui viennent de la chrétienté (mais après pourquoi pas puisque c’est pas mal présent dans le Japon moderne, Pandore qui collecte des chagrins d’amour – alors que il y en a partout même dans le bassin de ses origines – ou encore Azazel qui collecte au Japon alors que – à nouveau – ces origines sont bien loin d’ici. Et en plus, le mettre avec le Cerbère. Que de l’illogisme.
En continuité sur les bizarreries (négatives) de cet anime : Pourquoi la soeur serait avec l’amie d’enfance d’Arata ? Il devrait y avoir d’autres femmes, la différence de temps est beaucoup trop importante.
En ce qui concerne les éléments scientifiques, ils ne sont pas expliqués et ont ni queue ni tête. C’est vraiment dommage de ne pas avoir plus creusé, ça rend le personnage de Théo encore plus pâle. J’ai appris d’ailleurs après avoir vu l’anime, qu’il avait 38 ans. Je suis sur les fesses haha.
Arata est plat, lambda, sans spécificité caractérielle. On ne peut pas lui retirer cependant son courage. Mais est-ce vraiment du courage ? Ou juste de l’insouciance/inconscience ? Ce n’est pas un personnage que j’ai trouvé attachant et on peut dire qu’il est pas très fut-fut et plutôt long à la comprenette.
Satoru Kanoichi est un personnage sans saveur également, il est dans le cliché de celui qui porte le noir pendant qu’Arata est le porteur du blanc. C’est seulement à la toute fin de l’anime qu’il y a un poil de nuances. Il parle justement du fait que si l’un porte un regard sans tons et négatifs vis-à-vis des Autres, Arata, lui, est bien trop de leur coté de la balance avec naiveté sans prendre du recul sur le fait que malgré leur ressemblance avec les humains pour ce qui est de l’amour et de la solitude, ils portent également en eux les travers sombres de l’humanité et que un Autre n’est pas forcément tout blanc. Hélas cette notion est tout juste effleurée, alors qu’à mes yeux elle aurait pu être l’élément majeur de cette série.
En tout cas, pour Azazel, j’ai eu un petit écho à la Zereph de Fairy Tail haha. Décidément les histoires de ressusciter les morts, il y en a partout.
Et notons les portes pour aller dans sa dimension, ça ne vous rappelle pas Monstres & Cie ?
…
Mais pas assez saturé à mon goût.
L’ending niveau musique colle bien à l’univers, j’aime bien les percu, puis niveau images ça va, c’est pas non plus un chef d’oeuvres, c’est banal, mais fonctionnel.
Les musiques d’ambiances sont sympas, mais sans plus. Elle réveille pas grand chose en moi, et ne donne pas d’aspect spécial et propre à l’anime, c’est dommage.
AT THE END_
Je suis plutôt déçue, je m’attendais à un peu plus de péripétie, quelque chose de plus palpitant avec un réel intérêt sur une notion en particulier. Que ce soit le coté enquête/détective ou le coté un peu moral et psycho du Yin Yang, là où il y a de la lumière il y a aussi une part d’ombre. Ou alors carrément partir à la découverte des Autres et développer l’éventails des différentes créatures qui peuple Shinjuku.
Comme l’anime ne va dans aucune direction spécifique, l’histoire ne m’embarque pas.
Un autre fait amusant que j’ai repéré dans les premiers épisodes c’est les dates et heures affichés en bas de l’écran. Je ne sais pas à quoi elles servent et n’apporte rien à l’histoire. On se contente de suivre les épisodes sans vraiment retenir le jour précis et l’heure. Tout à commencer un 1er avril. Point.
#10/20
mais suite au visionnage j'ai étais surpris dans le bon sens cela ma convaincu de suivre cette animé