RÉSUMÉ :
Adaptation en anime du manga BEASTARS de Paru Itagaki. L’histoire nous plonge dans un univers d’animaux anthropomorphes.
À l’institut Cherryton, herbivores et carnivores vivent dans une harmonie orchestrée en détail. La consommation de viande est strictement interdite, et les dortoirs sont séparés en fonction des régimes alimentaires. Tout pourrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes… mais la culture ne peut étouffer tous les instincts? Quand le cadavre de l’alpaga Tem est retrouvé déchiqueté sur le campus, les méfiances ancestrales refont surface !
Legosi est la cible de toutes les suspicions. Parce qu’il était proche de Tem, parce qu’il est une des dernières personnes à avoir été vues en sa compagnie… parce que c’est un loup. Pourtant, sensible et timide, il fait son possible pour réprimer ses instincts. Hélas, ses efforts sont vains face au vent de discrimination qui souffle sur le pensionnat…
Le seul qui pourra apaiser ce climat de terreur est le Beastar, le leader de l’école. Pour l’heure, les candidats ses préparent, les élections approchent… Le favori n’est autre que le cerf Louis, étoile incontestée du club de théâtre auquel appartient Legosi. Bien décidé à remettre les carnivores à leur place, il fait mine de ne pas craindre les crocs acérés du loup gris. Mais peut-être serait-il mieux avisé de ne pas le sous-estimer !
ÉPISODES :
Saison 2 :
Saison 3 :
Trailer :
Mais au final j’ai totalement accroché à l’histoire !!
L’animation est excellente et rend les mouvements des animaux très naturels (mouvements et positions des queues ainsi que des oreilles selon leurs états d’esprit et de leurs mouvements). Même la CGI, dont je ne suis pas fan de base, est vraiment superbement bien réalisée.
Ensuite pour parler de l’histoire, j’aime beaucoup la façon avec laquelle Paru Atagaki a utilisé l’anthropomorphisme des personnages. Le récit est vraiment incroyable, il nous permet de suivre un développement de personnages ainsi que de la trame que je trouve extrêmement bien fait et naturel. On retrouve dans cette histoire de la douceur mais également beaucoup de violence, mais sans pour autant que cela devienne trop ou encore irréaliste.
Bref, je ne vais pas m’étendre là-dessus mais je pense sincèrement que cet animé vaut le coup (pour ma part je vais aller dépenser mon argent dans les mangas haha) et qu’il ne faut pas s’arrêter aux préjugés que l’on peut avoir avant de le commencer
DESSIN (9/10)
Les décors sont très beaux aussi, c’est une part des graphismes qu’on a tendance à oublier, mais ils ont aussi leur importance dans l’ambiance.
Pour rappel, le studio c’est Orange (Houseki no Kuni, Guilty Crown, Black bullet, Ghost in the Shell, norn9, Shuumetsu no Izetta, Zankyô no Terror…) ils ont su montrer qu’ils avaient des compétences dans la 3D, je trouve que pour Houseki no Kuni et Beastars, la CGI est un bon choix. Pour le rendu du cristal pour le premier, mais pour le second ça permet plus de liberté dans certaines scènes qui ne sont pas en 3D et qui sont magnifiques et pour ceux qui ont pas l’habitude ça devient vite plus fluide au fur et à mesure que l’oeil prend le pli. Je trouve que ce genre de contraste dans la façon de faire est très impactant émotionnellement parlant, en tout cas dans la façon que les animateurs ont décidé de l’employer. Et le contraste c’est quelque chose de très présent dans cet anime avec les négatifs, le 2D/3D, les lumières….
Excellent travail d’ombre et lumières qui est très important dans le scénario, puisque Legoshi le personnage principal s’occupe des lumières dans son club, mais aussi et surtout dans l’ambiance. Qui sont d’ailleurs au service de notre héros loup, un protagoniste qui fait à la fois peur mais qui inspire aussi la compassion, la gentillesse. L’immersion dans l’histoire a été quasi immédiate pour ma part, avec un petit goût de Aku no Hana je trouve dans les débuts, j’ai ressenti la même chose que quand j’ai regardé cette série là. Un côté dérangeant, mais qui donne envie d’en voir plus.
NARRATION (8.5/10)
Dès le début la trame est posée.
Un carnivore contre un herbivore. Et nous verrons bien les différents entre les deux. Cette fois deux groupes sont distincts de par leur régime alimentaire. Ça change des animés qui confrontent deux pays ou deux peuples différents.
La mise en scène est sublime je trouve.
On part sur un herbivore qui se veut fort et un carnivore qui déteste son statut de fort.
Le herbivore avec des étiquettes sur les doigts pour un croc’. Erh, le marché noir c’est une zone qui me dégoûte.
Comme un marché d’esclave mais là les esclaves ne vivront pas longtemps après leur achat….Plutôt glauque, car les carnivores n’ont pas le choix d’être déjà addict à la viande, c’est instinctif. Un carnivore c’est un drogué dès le départ….donc après a choisir entre la viande or no. L’adolescence des carnivores est d’autant plus difficile. #legoshietbill
C’est assez amusant parce que ça peut faire réfléchir à l’alimentation. Par rapport à nous humains, sur le fait d’être végétarien.
C’est vrai que j’aurai pensé à la même chose que monsieur le panda…Legoshi à de drôles de goûts…. Le test du magazine de lapine en chaleur m’a mise K.O.
On a le droit à un temps de pause pour souffler avec l’historie des oeufs de Legom, la voisine de table de Legoshi, qui fait les meilleurs oeufs de l’école.
Les herbivores producteurs se font masse thune !
Ce genre de pause dans le rythme ça fait du bien, et puis on en apprend un peu plus sur comment se déroule la vie pour d’autres élèves.
Scène de fin de l’épisode 7, le regard rouge avec la peinture, woaow. C’était franchement sublime.
Maintenant parlons de l’enfance LOUIS. Numéro 4 pour certains mais numéro 2 pour nous ! (oui désolée, mais c’est Legoshi le number ONE)
Le triangle Louis/Haru/Legoshi Le fait que Haru sa raccroche à Louis est réconfortant, parce que personnellement je ne veux pas que Louis soit seul, j’ai peur qu’il se barre en cacahuète dans sa tête. (J’ai bien raison de penser ça vu les derniers épisodes !) Et en même temps je veux que Legoshi soit heureux avec sa petite Haru chérie.
Un problème à échelle universelle : la compréhension humaine.
Ou même des grands classiques tel que Roméo et Juliette. Avec deux familles en guerre dont les enfants ne rêve que d’union. On pourrait ici mettre Legoshi à la place de Roméo et Haru de Juliette.
Beastars amène cette thématique par des personnages sous un angle de vu anthropomorphique, carnivores face à herbivores, proie contre prédateur.
Nos comparses se donnent la réplique, et c’est d’autant plus le cas puisque le théâtre joue un rôle majeur dans cette série, série qui souligne la puissance qu’à le dialogue et l’échange entre deux personnes.
Parce que on le sait tous, la compréhension humaine repose sur la communication.
Puis pour Beastars on peut se poser une autre question encore.
Par rapport à leurs instincts de prédateur et de proie.
Peut-on dire que la relation de Legoshi et Haru est ‘naturelle’ ?
Hors si Legoshi transcende sa condition animale pour que cet amour puisse voir le jour, peut-on dire que c’est contre-nature ? Puisque Legoshi se bat contre un lui intérieur et cherche à s’en détacher, voir même à l’utiliser pour être avec Haru, ce dépassement de sa propre déficience n’est pas le fruit de l’évolution et donc en corrélation avec la nature ?
L’animal et sa nature de bête = l’humain et sa nature.
Si l’intelligence permet d’outrepasser ses propres caractéristiques et limites en temps qu’être, l’humain, création de la nature n’est-il pas lui même un paradoxe ?
Le show est attrayant car les personnages suivent un fil de caricature, mais s’en détache malgré tout de manière très intéressante. Ici nous avons en protagonistes 2 garçons et une jeune fille qui évidemment obéissent aux cliché du triangle amoureux.
Le dos toujours courbé, car bien trop grand et bien trop peu à l’aise dans son corps de carnivore. Tape ton conflit intérieur.
En plus de l’histoire des escalators ‘ça va trop vite, y a trop d’étages à fouiller’ c’était tellement adorable, et il a raison, si il se sent bousculé c’est que c’est pas à son rythme et qu’il doit explorer les autres étages. Chacun son rythme dans les relations, y a pas de vitesse par défaut.
Ce genre de remarque et ses réactions en fait quelqu’un de particulièrement attachant
Parlons de Kabu, le scarabée, Legoshi en prend soin comme à la prunelle de ses yeux, c’est une créature aussi fragile et petite que Haru il va pas le manger le scarabée hehe, comme Haru, même si sa nature fait que c’est compliqué.
Tiens d’ailleurs, ça me fait penser au égalité hommes/femmes, comme quoi une femme serait plus faible qu’un homme, c’est biologique, pour carnivores/herbivores c’est plus ou moins le même combat. On ne peut pas nier les choses d’ordres biologiques et faire comme si ça changeait rien entre les deux sexes, c’est juste faux. Mais agir pour plus d’équité c’est possible. Y a une grande nuance entre égalité (puisque les femmes ne PEUVENT être l’égale des hommes (l’inverse aussi eh), et équité, pour un confort de vie équivalent.
Haru, quant à elle, est très loin des héroïnes de shojo comme Rinko Yamato, si on reprend Ore Monogatari, même si il y en a nombre d’autre…a un passé plutôt doucereux, où elle doit constamment faire attention à ce qui l’entoure car elle n’est qu’un lapin nain fragile et qu’elle peut perdre la vie à chaque instant. La remarque du grand-père de Legoshi sur les sous dans la sandale montre bien que peut importe les chances et dons qu’on a eu à la naissance ne change en rien le fait que quelque chose puisse nous arriver. (et que papy s’inquiètes haha !)
Et Louis l’archétype du beau-gosse taciturne qui fait craquer les filles de la Cherryton School avec un papa qui a une place haute dans la société. (il semblerait)
Louis, le personnage ‘star’ de la série ou peut-être pas, on verra bien comment son ambition de Beastars va être malmené avec ses envie d’être reconnu comme un fort. Le typique gars qui se veut irréprochable. Un peu comme Teruhashi dans Saiki Kusuo. Toujours le torse bombé. Mais la version sombre et torturé.
Un passé comme celui là j’avoue c’est plutôt chaud les marrons chaud.
C’est compliqué de savoir ce qu’il veut réellement dans la vie, à part évidemment effacer définitivement son passé. (or no when tu vois le dernier épisode) On remerciera le maire, hein, qui fait du chantage à un enfant par rapport à une histoire pas très clean du tout.
Devoir admettre qu’il est faible tout simplement c’est hors de question, pour lui, la vulnérabilité c’est niet. Comme lorsqu’il se blesse la jambe mais force malgré tout pour jouer à tout prix la pièce.
Le générique d’ouverture est particulier, à lui tout seul il y a une micro histoire ! L’ambiance de l’opening est sensiblement la même que dans l’anime, elle met en lumière (par ses jeux d’ombre également haha), les côtés sombres et rayonnant des sentiments des personnages et de l’histoire en général.
J’aime j’aime j’aime cette wild side.
Avec le style marionnettes. Bon sang ce show est plein de ressources !
‘Je veux connaitre ton nom, pas tes sous-vêtements.’
‘Quand tu es nerveuse, n’hésites pas à toucher ma queue.’
#17.5/20
Mais sa a fini par changer a partir de l'épisodes 9 ou le coté malsain de leur monde est revenue a la surface, c'est pas original ce qui arrive mais au moins on peux apprendre a quel point leur instinct animal peux être violent.
Bref l'anime est bien je m'attendez a mieux du coup je suis un peu déçu après c'est pas mauvais non plus et l'animation full 3D ne m'a pas déranger j'attend mieux dans la saison 2.
Voilà c'est pour ça que j'ai aimé les scène érotiques, moins pour l'émoustillement que ça me procure que l'humanité qui s'en dégage.
Point graphisme : ça m'a un peu dérangé le fait que le mouvement des personnages soit fait en 3D, mais on s'y habitue. Autrement le trait du dessin, les couleurs, elles sont bien. Haru est vraiment belle, les costumes de théâtre sont vraiment beaux (bon c'est pas vraiment un costume mais Juno était tellement belle avec ce qu'elle portait à l'épisode 12, et son maquillage waaa magnifique)
Point musique : Alors je suis tombé sur cet anime grâce à l'opening que je trouve mais génial! Je trouve ça trop bien d'avoir fait un style graphique des personnages en mode poupée de bois dans cet opening, y a une mini histoire et déjà dans cet opening y a l'ambiance qui est posée. La musique est super entraînante. l'ending est plus doux, nostalgique, mais il est vraiment bien. Non les musiques m'ont vraiment envie de danser, bouger ma tête pour l'ending et mon corps tout entier pour l'opening. Les OST sont sympas aussi!
Le mot de la fin : un anime à connaître et regarder, quasi absolument, bon même si je dis quasi dans ma formule, y a aussi absolument. Bref regardez le!!
En tout cas je suis preneur pour la saison 2 tout en gardant l'ambiance qui lui est propre. C'est du bon taff ^^
8/10
Tout ça pour dire: Le duo Itagaki Paru / Orange fonctionne, pour notre plus grand plaisir ^^
Donc faut voir ça avec eux (https://solistrad.fr/)
Ou sinon attendre la sortie sur Netflix, mais se sera pas avant la fin de l’anime voir même quelques mois après la fin de l’anime)
Je vais quand même lui laisser sa chance…
On est pas dans un délire comique où il y a des blagues sur le sexe etc tout au contraire ça pose une thématique qui existe réellement (racisme, discrimination etc) mais avec des animaux pour que le message "passe mieux"
Si tu as vu le disney Zootopie, il reprend la même thématique mais en beaucoup plus sombre et mature ^^
Je prends sans hésiter. ;)
C’est vrai que ça change, j’ai hâte de voir. ;)