Metropolis

Titre original : メトロポリス
Pays : Japon Japon
Format : Film
Date de sortie : 26/05/2001
Thèmes : Cyberpunk – Robots
Genres : Aventure – Drame – Romance – Science-fiction – Shônen
Durée : 1h47
Studios : Madhouse Studios

Metropolis, une citée de dernière technologie, aux apparences idylliques, est en phase d’inaugurer la grande Ziggurat, immense tour, représentante de la puissance et de l’avancée technique humaine. Ce monument bâtit par Duke Red, l’une des personnes les plus influençable du régime politique du moment, n’est pas simplement un symbole mais se trouve être la pièce majeure d’un plan machiavélique et surdimensionné.

Le détective japonais Shunsaku Ban est en « visite » à Metropolis avec son neveu Kenichi. Il possède en fait un mandat d’arrêt à l’encontre du Dr Laughton, recherché pour trafic illégal d’organes humains.
Arrivés sur place, tous deux se rendent compte que Metropolis est loin d’être la citée « ultime ». Derrière cette façade splendide se cache un endroit régit d’une main de fer par une politique des plus drastiques. Metropolis est scindée en trois « zones », la zone 1 qui est la zone d’habitation, la zone 2 qui est la zone des centrales d’énergie, et la zone 3 qui est celle des stations d’épuration et de traitements des déchets. Les robots travaillant dans une de ces zones y sont confinés : un robot de zone 2 ne peut en aucun cas monter en surface à la zone 1.
Pour veiller au maintient de l’ordre, les Marduk officient comme police locale contre les robots déserteurs et les révolutionnaires (qui sont le plus régulièrement des humains vivants dans le bidons villes aux conditions insalubres de la zone 2). Les Marduk, conduit par Rock sont intimement reliés à Duke Red (le jeune garçon en est son fils adoptif) même si publiquement aucun lien direct n’a été démontré.

Metropolis cache une trame politique des plus douteuses, où chaque ami ou partisan peut se révéler un ennemi potentiel.

Derrière tout cela, le Dr Laughton est sur point de terminer ce qu’il nomme « l’œuvre de sa vie » dans son laboratoire secret : un robot très spécial sur la demande de Duke Red, aux traits si humains que l’on pourrait s’y tromper, Tima. Ce robot à l’apparence de la défunte fille de Duke Red, est la « clef » qui permettra l’utilisation de la Ziggurat dans toute son intégrité.
Mais la naissance de Tima est avortée par « un incident ». Tout le monde pense qu’elle est décédée dans l’incendie du laboratoire, mais Kenichi, étant sur les lieux, l’a sauvée.
Le jeune garçon va alors s’occuper de l’éducation de cette jeune fille un peu étrange sans rien connaître du véritable but de son existence, une profonde amitié s’installe entre eux, jusqu’au jour où les événement finissent par les rattraper…

Qui de la machine ou de l’homme finira par l’emporter ? Un robot ne peut-il que reproduire des semblants de sentiments ou est-il réellement capable de « ressentir » tel un être vivant, de posséder un libre arbitre ? Tima est peut-être la réponse à toutes ces questions.

Note :
Metropolis est une vision de Tezuka Osamu (1928-1989) du film
« Metropolis » de Friz Lang (1890-1976) qui fut le film silencieux le plus coûteux jamais tourné sur la planète, un chef d’œuvre ironique sur l’ambition humaine. Metropolis en version papier ne fut jamais achevé par le regretté Tezuka, le film d’animation en est la libre adaptation par le célèbre Rintaro, réalisé dans toute la considération de la philosophie
« tezukienne ».



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