RÉSUMÉ :
Les images suivent le rythme de la musique dans un univers oppressant.
Mizu no Kotoba (2002)
Plusieurs personnes passent leur soirée dans un café. Deux filles bavardent, deux hommes débattent, un rat de bibliothèque et un garçon, qui vient de rompre avec sa petite amie. La serveuse du café commence une conversation avec lui, le convainc de jeter un œil à certains chevalet, tandis que d’autres clients commencent à remarquer des choses inhabituelles.
La caméra se déplace entre les différents protagonistes. On intercepte ainsi des brides de conversations qui mises bout à bout prennent un sens tout particulier.
Kikumana (2005)
Ce court métrage n’est pas fait d’un scénario mais d’un univers, un rêve semi-éveillé où la réalité est effacée par l’irréalité. On trouve une fille isolée dans une pièce délimitée par une bibliothèque débordante et des cadres-photos qui tapissent les murs restants. Le spectateur voyage dans le ressenti et l’interprétation de ces données littéraires et picturales dont la jeune fille s’abreuve.